Voici un jeu de réflexion… musicale (LPMH oblige !) sur les modulations avec son énoncé, sa solution et pour finir un ‘passage secret’ à découvrir !
Trouvez la suite…
Voici un enchaînement entre deux accords. A vous de trouver le 3e accord qui y fait logiquement suite, puis, en appliquant toujours la même logique de poursuivre cette série de l’accord 4 à l’accord 13 où il devient évident qu’elle n’aura jamais de fin !
Au travail ! Analysez la logique de l’enchaînement entre ces 2 accords pour trouver le 3ème et les autres suivront…
Eh bien maintenant à vous de jouer ! Jouez la série des accords 1 à 13 puis jouez-là à l’envers de 13 à 1. Vous vous apercevrez que dans ce dernier cas on a l’impression sonore de remonter un film à l’envers. Il existe donc un sens naturel d’enchainement des accords de 7e de dominante. Ceci n’empêche pas, bien sûr de moduler dans l’autre sens tout comme on peut monter un escalier autant qu’on peut le descendre. Il y a cependant un sens plus aisé que l’autre.
Passage secret
Et le passage secret, de quelle modulation s’agit-il ? Regardez ci-dessous le cycle des tonalités voisines exprimées en 7èmes de dominante :
Quelle est la tonalité la plus éloignée de DO Majeur, qui lui est diamétralement opposée ? C’est FA# (ou SOLb) Majeur.
Il est pourtant possible de moduler en un seul accord de l’une vers l’autre. Comment ?
Sachant que l’accord 1 est sol-si-fa (DO M), il suffit que dans l’accord 2 …
- La sensible si devienne la 7e sans bouger ou par enharmonie : si ou dob
- La 7e fa devienne la sensible par enharmonie ou sans bouger mi# ou fa
- La basse do# ou réb se substitue à la basse sol pour constituer l’accord do#-mi#-si ou réb-fa-dob, 7e de dominante de FA# Majeur ou Solb Majeur.
Ceci est tellement vrai qu’en jazz par exemple pour terminer la cadence parfaite en C Maj l’accord C#7ou Db7 se substitue très souvent à l’accord G7.
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